Jour 3 : Baumes-Chalain (28KM, D+ : 757, D- : 590)
Ou la journée de M................. :)
Informations sur l'itinéraire
Distance : 28.22 km
Dénivelé positif : 757m
Dénivelé négatif : 590m
Point haut : 601m
Point bas : 300m
Le jour se lève, et pas de pluie. Je prie pour que le ciel soit bleu. Zouup, je sors ma tête de la tente, et ben non tant pis pour moi c'est couvert, pourtant la gérante m'avait dit que ça ne devrait pas être trop mal aujourd'hui. On verra. Donc on commence la train train du matin dans le camping encore endormi, je suis la seule active pour le moment. Donc délimaçage du matin, petit déj et remballage. Je décide de ne pas passer les vêtements de pluie tout de suite, histoire de pas attirer la pluie. Au moment de partir un caravaneur (Pas sûr que le mot existe :) ), un étranger me fait comprendre que là il va flotter. Tant pis on verra :)
Je traverse le village de Baumes, toujours pas un chat. Arrivée au bout du village, j'emprunte un chemin en sous bois qui longe le Dard, jusqu'au fond de la reculée. Le sentier fait un peu chemin de montagne avec de mini éboulis et le bruit du ruisseau et apaisant j'adore et je prend mon temps car je sais que la suite sera un peu moins sympa.
Arrivée au fond de la reculée la cascade de tuf est superbe mais le plus beau c'est juste quelques mètres en dessous avant d'arrivée les micro cascades, tout simplement magnifiques, le décor ferait presque attendre les lutins et fées.
Je prend pleins de photos, prend un grand bol d'air et attaque la grimpette de la reculée et là je vais pas rigolé car ça grimpe bien et avec les 10 kilos sur le dos et les cailloux mouillés, ben c'est tout une mission. Mais le passage est sympa et la vue époustouflante. Je croise un monsieur, qui fait ce chemin par tout temps, depuis toujours. ben je lui dit chapeau car en hiver ça doit être simple tiens :)
Arrivée sur roches, au belvédère j'en profite pour faire encore quelques photos. Toujours pas de pluie, je suis contente. Mais c'est toujours bien couvert. A partir de là, j'ai décidé de ne pas suivre le topo qui part vers lons le saunier, en forêt, mais de couper via la route sur 7 km, pour rejoindre Verges. J'irai à lons pour le train et je dois patienter une journée, j'en profiterai pour faire cette partie à ce moment là. Donc ben le côté moins sympa de la journée arrive et j'attaque la partie goudron, qui n'est pas si terrible que ça au final et passe assez vite. La route n'est pas trop circulante et les village sont sympa. Par contre le truc moins cool, avant d'arriver à Verges il commence à pleuvoir, j'enfile ma veste et presse le pas. A verges je trouve un abris bus où je m'installe, pause midi et habillage de pluie. Il se met à pleuvoir encore plus fort. Le maire (enfin je pense, il avait une tête de maire) me voit et me propose de m'installer dans une salle de la mairie, de prendre de l'eau. Je refuse poliment, j'ai tout ce qu'il faut et j'ai pas envie de trop m'attarder. Mais c'est gentil.
Je reprend le chemin peu de temps après. Et je repars dans le bois, pour rejoindre châtillon. Le chemin se fait entre bois et champs, avec quelques points de vue mais trop peu à mon goût. Arrivée à châtillon, le chemin prend une route agricole en ligne droite qui va être atrocement longue. Le soleil va faire son apparition et je vais mourir de chaud, même après avoir enlevé mes affaires de pluie. J'ai hâte d'arriver au lac.
Arrivée à Marigny, je fais le plein d'eau pour le bivouac. Et je reprend la route vers le bois. Je m'attendais à plus de vue sur le lac mais en fait, je ne le vois qu'au dernier moment. Arrivée là, où je compte dormir. Le coup d'oeil en vaut la peine quand même.
Il n'est que 16 heures, je vais aller faire un tour au belvédère pas loin. Mais avant d'arriver au belvédère un panneau indique le lac et le domaine via un chemin que j'avais repéré sur la carte, à 1 km. Du coup je change mon plan et prend le chemin pour allez me caler au bord du lac 1 ou 2 heures.
Mauvais choix.
C'est un chemin assez fins qui glisse. Au bout de quelques minutes j'entend un caillou tomber, comme il y a un chemin encore en dessous, je redouble de vigilance surtout qu'il y a du monde en dessous. Malgré tout, un deuxième caillou tombe, cette fois pas loin de moi et faisant attention, je m'aperçoit que ce n'est pas moi qui les fait dégringolé. Mais cela vient d'au-dessus. Je lève la tête, le belvédère est là. Je vois un troisième cailloux que je suis des yeux, pour voir où il va tomber. Mais là patatra, mon pied a glissé, sur je ne sais quoi et c'est la chute mon bâton et resté bloqué. Du coup , j'ai ma cheville qui me fait mal et mon épaule. Je gueule comme un putois, mais je ne comprend rien à ce qu'on me répond. Encore des touristes, qu'est ce qu'ils peuvent me sortir par les narines. Je suis en pétard. Je me relève. Reprend la descente et arrive au lac, ou je m'installe. Ma cheville n'a pas gonflé, pas de bleu. Ce ne doit pas être trop grave. Sauf que ça me lance encore, au bout d'une heure
Au moment où je me décide d'aller voir le domaine et au moment de mettre le sac sur le dos, le haut de l'épaule me fait trop mal et la cheville me lance encore. Bon ben tant pis je vais dormir au domaine.
Arrivée à l'accueil,la dame à l'accueil me dit qu'ils ouvrent que la semaine prochaine et qu'ils ne peuvent faire dormir personne. Mais y a le camping à doucier, à 3km qui est ouvert. Je ne dis rien, merci, je vais plutôt remonter à mon lieu de dodo. Je commence à repartir, quand j'entend : "Madame, madame. Il y a un couple qui a finit sa journée, et qui repart allez leur demander si ils peuvent vous prendre."
Bon pourquoi pas. Le couple acceptent de me déposer. On discutent, ils sont très gentil. Le monsieur me fait remarquer que de gros nuages noirs, se sont formés et que ça va tomber. J'aurais fini trempés. On arrive au camping, je les remercies. A peine le temps de payer la nuit, qu'il se met à pleuvoir bien fort. Montage de tente sous la flotte. Je me cale dans la tente sans même un brin de toilette. La fin de journée ma miné le moral, j'envoi des messages à mon copain. Demain, je rentre, c'est bon j'en ai marre. Je finis quand même par me décider à manger. Les orages vont m'accompagner pendant le repas.
Gros coup de blues, je m'emballe dans mon duvet.
Titouille.
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